Aprs cette matine mouvemente, Morgan dcida qu'une bonne douche le laverait srement de ces vnements, et par l mme, le relaxerait certainement. Immobile devant son miroir il revit les images de ses songes, tout ce sang, cette femme, ces silhouettes, que pouvait vouloir dire tout cela ?

Sortant de ses rveries, il eut un sursaut en s'apercevant que le miroir ne le refltait plus mais dsormais il y voyait le visage de Marius. Morgan resta fig, bouche be devant cette ce phnomne. Son sang se glaa quand une voix se fit entendre :

- Il est temps que tu acceptes, dfende et propage le royaume que tes anctres ont construit. A toi de montrer ta fidlit envers tes ans.

Morgan couru hors de la salle de bain, et dans sa chambre se retrouva face Marius. Il tait l, debout, le visage macul de sang, les bras levs au ciel.

- Le sang des tratres doit couler !

Morgan se surprit lui rpondre :

- Vous divaguez, je veux me rveiller, retrouver ma vie o les jours et les nuits, o chaque instants se ressemblent mais que je peux contrler... Pourquoi mon existence me serait elle difficile assumer ?

- Donner un sens aux crimes que tu as commis, donner un nom notre pire ennemi. Rejoins nos rangs, toi seul peux nous venger, ceci est ta destine, tu ne peux refuser. Voir agoniser tes proies deviner leur peur, les voir implorer ta grce...

- Des actes que je mprise !

- Cesse de te sous-estimer, ces pulsions sont naturelles, les enfouir en toi ne facilitera pas ton combat, dit Marius d'une voix calme.

- Je n'envisage pas le combat, je n'ai pas d'ennemi, rien en moi ne me pousse agir si odieusement... Morgan tait maintenant assis sur son lit la tte entre ses mains. Comment trouver ce rival, que je dois affronter, une parent que je ne peux imaginer... Sur ces mots Morgan releva la tte, Marius avait disparu.

Morgan, seul, s'tala de tout son long sur le matelas. Il se laissa aller, des larmes coulaient sur ses joues.