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7 March 24, 03:40
Dmitry MetalLord
Lyrics : Benighted : Benighted : Nocturne
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8 February 10, 21:58
Dans l'obscurit nocturne
Et la brume paisse du lieu o la mort se cultive
Les mes rdent, imprissables.
En ce lieu o je demeure, dgag d'enveloppe charnelle
Pour un repos ternel,
Je suis mon corps et ce qui l'entoure.
Les yeux ont disparu des orbites de mon crne
Le sang ne coule plus dans ce corps raide et ple
Lentement les vers se nourissent de mes chairs
Dj apparat la lune
Des ombres se dessinent.
Dans cette atmosphre lugubre
Je devine leur regard m'observant dans le noir
Le bruit sourd du dplacement du socle du cercueil me fait frmir
Le froid enlace mon corps livide
Ils me tirent de ma spulture
Les articulations s'tirent et cdent, les os se brisent comme du bois mort
Mon cadavre dmembr retombe dans les poussire et les cendres,
Remuant les odeurs de chairs putrfies.
La peau s'effrite et se dchire tandis qu'ils parviennent extirper mon cadavre de son antre
Et le place sur la pierre.
Un douloureux requiem se fait entendre,
Orchestrant l'autopsie finale.
Une lame plonge dans ma gorge et m'ventre sur toute la longueur
La vermine s'en chappe, me ronge de l'intrieur,
S'enfuit des os qui craquent.
Mes complaintes se meurent, s'garent parmi les tombes.
Mes angoisses demeurent, dchirant la nuit sombre.
Impuissant devantles acyes de l'Innomable
Ma dcomposition reprend son cours
Le temps m'engloutit, minute par minute.
Tandis que se meure mon me dchire,
Le soleil se lve sur ma dpouille mutile.
Et la brume paisse du lieu o la mort se cultive
Les mes rdent, imprissables.
En ce lieu o je demeure, dgag d'enveloppe charnelle
Pour un repos ternel,
Je suis mon corps et ce qui l'entoure.
Les yeux ont disparu des orbites de mon crne
Le sang ne coule plus dans ce corps raide et ple
Lentement les vers se nourissent de mes chairs
Dj apparat la lune
Des ombres se dessinent.
Dans cette atmosphre lugubre
Je devine leur regard m'observant dans le noir
Le bruit sourd du dplacement du socle du cercueil me fait frmir
Le froid enlace mon corps livide
Ils me tirent de ma spulture
Les articulations s'tirent et cdent, les os se brisent comme du bois mort
Mon cadavre dmembr retombe dans les poussire et les cendres,
Remuant les odeurs de chairs putrfies.
La peau s'effrite et se dchire tandis qu'ils parviennent extirper mon cadavre de son antre
Et le place sur la pierre.
Un douloureux requiem se fait entendre,
Orchestrant l'autopsie finale.
Une lame plonge dans ma gorge et m'ventre sur toute la longueur
La vermine s'en chappe, me ronge de l'intrieur,
S'enfuit des os qui craquent.
Mes complaintes se meurent, s'garent parmi les tombes.
Mes angoisses demeurent, dchirant la nuit sombre.
Impuissant devantles acyes de l'Innomable
Ma dcomposition reprend son cours
Le temps m'engloutit, minute par minute.
Tandis que se meure mon me dchire,
Le soleil se lve sur ma dpouille mutile.
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